Julien Maunoir prêche la mission
à Fougères (1662 et 1666 )
et à La Chapelle- Janson (1661)
à Fougères (1662 et 1666 )
et à La Chapelle- Janson (1661)
Eglise St-Léonard et chapelle St-Nicolas, gravure XIXe, Médiathèque Fougères-Communauté.D.R. |
Lorsque le Père Maunoir arrive au Pays de Fougères,
la foi semble bien fragilisée, les structures sociales et religieuses ont
été mises à mal par les terribles épidémies de peste. L’ignorance et
l’indifférence religieuse se sont étendues.
L'ouvrage du Père Boschet est accessible en cliquant sur ce lien:
(Mission de Fougères p.244-245)
http://books.google.fr/books?id=nXzN4Kj7zNYC&pg=PA221&lpg=PA221&dq=tr%C3%A9guier+maunoir&source=bl&ots=o6HMAyYOKF&sig=QE5bqKPwqXPE77D9Tp9Jmwpd_bo&hl=fr&sa=X&ei=7e6cUIndIa_I0AW04YGoBg&sqi=2&ved=0CFYQ6AEwBw#v=onepage&q&f=false
Comme on l'a vu précédemment, les missions suscitaient des affluences inimaginables aujourd’hui. En 1662, lorsque le Père Maunoir prêche sa mission à Fougères, plus de 40 paroisses viennent en procession, les maisons et les places étant pleines, il faut "camper" ,dans les champs. Le Père Boschet, auteur d'une biographie de Julien Maunoir (1697) écrit: " L'ardeur de se confesser et de communier pour gagner l'indulgence était telle que plusieurs attendirent deux jours et deux nuits au confessionnal sans prendre de nourriture." Cet entassement de population causait parfois des maladies graves, ce fut ainsi que « deux des missionnaires du Père Maunoir furent emportés par la fièvre après la mission de Fougères »…morts de la fièvre ou d’épuisement.
(Mission de Fougères p.244-245)
http://books.google.fr/books?id=nXzN4Kj7zNYC&pg=PA221&lpg=PA221&dq=tr%C3%A9guier+maunoir&source=bl&ots=o6HMAyYOKF&sig=QE5bqKPwqXPE77D9Tp9Jmwpd_bo&hl=fr&sa=X&ei=7e6cUIndIa_I0AW04YGoBg&sqi=2&ved=0CFYQ6AEwBw#v=onepage&q&f=false
Eglise de la Chapelle-Janson.( cl. M Hodebert) |
En 1661, après les visites de la prison et de l'hôpital de Rennes, Julien Maunoir arrive dans la paroisse de la Chapelle-Janson. Le Père Séjourné, autre biographe de Julien Maunoir(1895), écrit qu’à la Chapelle-Janson, on n’avait pas fait le catéchisme depuis 14 ans lorsque le prédicateur vint y prêcher une mission qui dura cinq semaines.
A l’époque, sévissait dans la région une secte satanique appelée par les missionnaires les « Iniquités de la Montagne(1) » ; ce culte voué aux forces occultes, mêlé de sorcellerie, se pratiquait dans des réunions nocturnes au cours desquelles le mystère des mauvais sorts attisait les passions.
Mort du Père Maunoir, atelier G. Léglise, 1926. |
Eglise de St-Georges-de-Reintembault, Vitrail de la chapelle du Père Maunoir, XXe.Sur l'autel se dresse la statue du prédicateur. |
Texte: Marcel Hodebert
(I) Iniquités de la Montagne: expression empruntée à Bède le Vénérable désignant les oeuvres du démon in Séjourné X-A, Histoire du vénérable serviteur de Dieu, Julien Maunoir, chapitre XVIII, Oudin, 1895.
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